Tiens, Econoline Crush s’est aperçu que la musique électronique était à la mode. Alors, bye-bye techno-industriel à la Nine Inch Nails, et bonjour scratchs et boucles sonores. Ce changement de cap démontre ce qu’on savait déjà: le groupe de Vancouver n’a aucune originalité et ne fait que piller les idées des autres, à défaut d’en avoir des nouvelles. Ce n’est pas pour rien qu’Econoline Crush a demandé à Bob Rock, le maître du corporate rock, de réaliser deux chansons sur Brand New History. Une association naturelle, puisque tous les deux ne font que reprendre une recette et l’user à la corde, juste pour vendre des disques à la pelletée. Si vous aimez ce genre de musique ampoulée et pas subtile pour deux sous, procurez-vous le dernier Aerosmith, qui a le mérite d’être plus accrocheur et mieux réalisé que ce sous-produit sans âme. En spectacle le 18 avril au Métropolis.
Guide albums
Econoline Crush
Brand New History
EMI, 2001