N’allez pas chercher de boîtes à rythmes là-dedans, ce n’est pas de cette urbanité-là qu’il s’agit… Plutôt celle du dernier métro, où l’on est «seul au monde au milieu des gens». Celle de La fiancée du pirate (Bertolt Brecht) aussi, des nostalgies nocturnes et de l’éveil des faubourgs. Bref, pour ce 15e disque, celui du premier changement dans l’alignement du groupe (Théo Girard, fils de l’un des fondateurs, hérite de la place du contrebassiste), Bratsch s’éclaire au lampadaire plutôt qu’à la lampe à l’huile. Ces titis tziganes balancent des danses serbe et roumaine, une sérénade napolitaine et quelques chansons bien parigotes avec guitare, violon, clarinette et accordéon.
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Bratsch
Urban Bratsch
World Village / Harmonia Mundi, 2012