À l’image de la ville de New York, les Brazilian Girls ont concocté un disque hétéroclite et cosmopolite. Chantées en anglais, en français, en italien, en allemand et en espagnol par la délicieuse Sabina Sciubba, les pièces de ce troisième album du désormais trio new-yorkais (le bassiste Jesse Murphy a fait une pause) sont hyper-travaillées, riches et touffues, complexes quelquefois, et bénéficient d’une superbe réalisation. Si quelques chansons tombent malheureusement un peu à plat et que la majorité des textes frisent l’insignifiance, il y a plusieurs morceaux de bravoure franchement réussis qui sauvent la mise (Losing Myself, Nouveau Américain, Strangeboy, L’Interprète, Ricardo). Cela dit, encore une fois, nous avons le sentiment qu’avec les Brazilian Girls, c’est d’abord et avant tout sur scène que ça se passe.
40 % de pop moderne et intelligente
20 % de sensualité
20 % de paroles ridicules
20 % d’influences internationales