Paru l’an dernier, le premier compact éponyme du quatuor brooklynois (dont aucun des membres n’est d’origine brésilienne) fut une très agréable surprise avec son cocktail sonore franchement cool et cosmopolite. La délirante Pussy au rendu voluptueux se retrouva alors sur toutes les lèvres. À peine un an et demi plus tard, on tente de réchauffer la bouillabaisse en préconisant un esprit de jam et des ambiances plutôt que des mélodies. Si l’expérience n’est pas totalement concluante, restent la voix céleste de Sabina Sciubba et quelques bons moments (dont la langoureuse Sweatshirt), mais un arrière-goût amer de déjà entendu plane au-dessus de la collection et la fadeur finit par dominer (Nicotine, Sexy Asshole, pièce-titre). Même si Ric Ocasek (ex-Cars) se retrouve derrière la console le temps d’une pièce (Last Call), le métissage perd de son efficacité. Moins impressionnant et plutôt inégal.
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