British Sea Power
Valhalla Dancehall

Après se l’être jouée plus conceptuelle pour Man of Aran (une nouvelle trame sonore pour un docudrame de 1934), le sextuor du nord de l’Angleterre revient à de vieilles habitudes indie glam. Indie glam? Oui, car le combo est à la fois capable du plus mordant, tant dans ses riffs (voir l’assaut punky de Thin Black Sail ou le boulot en entier de Martin Noble à la guitare lead) que dans ses textes (Luna et Living Is So Easy et leurs critiques de l’hédonisme), et irrémédiablement empêtré dans le rock d’aréna. S’il vise juste par moments (Stunde Null) et s’impose comme une version plus à jour des Chameleons UK ou des Manic Street Preachers, il ressasse aussi une rengaine mille fois entonnée par deux générations de clones britpop.