Britney Spears
Circus

L’heure de la rédemption aurait-elle sonné? Britney commence en lionne avec Womanizer, un tube explosif qui place la barre haut. Pourra-t-elle maintenir le rythme? se demande-t-on alors dans une sorte de ravissement pop semblable à un rush de sucre. Circus suit, puis Out From Under et l’on comprend qu’on a affaire à une auto-fiction; on ne pourra reprocher à Miss Spears de ne pas s’assumer. Kill the Lights éclate, rappelant vaguement les productions Timbaland-Timberlake, encore plus forte que le premier single, déjà le climax de l’album. On aime bien lorsque Britney se permet le luxe de l’arrogance. Malheureusement, sans être aussi oubliable que le dernier gravé de Madonna, la suite déçoit. Trop de sucre finit par lever le coeur.