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Bryan Lee: Crawfish Lady

Bryan Lee
Crawfish Lady

Justin Time, 2000

Selon Bryan Lee, chaque nouveau disque est son meilleur. S’il dit souvent n’importe quoi, cette fois-ci, il ne ment pas. L’homme qui a changé de formation au gré de ses huit albums retrouve l’esprit du viscéral The Blues Is…, son premier album, inégalé jusqu’à ce que «mademoiselle l’écrevisse» ne se pointe. Il a la pêche, le Néo-Orléanais. Même que deux Montréalais y font fort belle figure: Jody Golick au sax ténor et Ranee Lee aux harmonies vocales apportent aux compositions du guitariste-chanteur un beau contrepoint. Et les cuivres sont ponctués avec rigueur, sans jamais perdre de leur souplesse. Le rhythm’n’blues s’est fait une belle niche chez cette perle de chanteur, on n’a jamais l’impression de linéarité. Le blues de Chicago, celui de Memphis, tout est là. Tout cartonne. En clair, le feeling, planche de salut du blues, est souverain. Achetez-le. Au Medley le 11 août.