La suite symphonique Les Planètes (1914-1917), du compositeur anglais Gustav Holst, c’est un sacré poème, et aussi une musique qui en évoque beaucoup d’autres parce qu’elle emprunte certaines couleurs ici, ou qu’on lui a emprunté les siennes là. C’est surtout une oeuvre qui demande un orchestre symphonique avec de bons moyens (et deux choeurs), alors une version pour quintette de cuivres et orgue, ça laisse songeur. Mais le résultat est là. L’orgue (de l’église Saint-Viateur d’Outremont), tenu par Mélanie Barney, vient certes donner du coffre aux cuivres, et le mariage sonore opéré sur papier par l’arrangeur Enrico O. Dastous est idéal. Enregistrement impeccable.
Guide albums
Buzz Ensemble
The Planets
Fidelio, 2009