Cali revient, la rage au ventre, le coeur plein d’espoir. Ce nouvel effort du Perpignais est un disque de résistance, de révolte, foulard rouge et poing levé. Oui, on retrouve encore ces touchantes chansons d’amours merveilleux, impossibles, perdus ou blessés (Je ne te reconnais plus, Comme j’étais en vie, Je suis laid, Amoureuse, Paola et la très belle Sophie calle no 108) mais, cette fois-ci, Cali lâche les chiens et prend fermement position; que ce soit pour le droit des pères (Le droit des pères justement), contre le sarkosisme (L’espoir, 1000 coeurs debout, Résistance) et la guerre (Pas la guerre), en mémoire de son grand-père militant révolutionnaire et résistant (Guiseppe et Maria), le chanteur français en a long à dire et il le fait avec éloquence et brio sur ce qui pourrait bien être son meilleur album.
25 % d’espoir
25 % d’amours tout croches
15 % de lutte
15 % de désillusion
10 % de beauté
10 % de mocheté