Cam
Soulshine

Il y a de ces disques qui laissent l’impression d’une profonde futilité. Il est cependant dommage de voir un artiste aussi accompli que DJ Cam tomber dans ces méandres. Le Français, connu pour ses prouesses hip-hop très modernes, plonge dans la fadeur des musiques dites lounge avec Soulshine. A priori, il n’y a rien à reprocher à la musique de ce dernier disque sauf son manque d’âme, de personnalité et de caractère. Cet album, axé sur la convention, est l’exemple parfait d’une production feutrée où les invités chantent comme au cabaret ou rappent comme dans une boîte acid-jazz (Guru, Afu Ra et Cameo). Si vous aimez qu’on vous répète sans cesse langoureusement "I miss that kiss – A summer in Paris" comme le fait Anggun sur la première pièce, ce disque est pour vous.