Dans les crédits (sur la pochette de l’album), le quintette new-yorkais précise qu’il n’y a aucun arrangement électronique sur POSD: «Tous les sons sont intentionnels et ont été créés par des humains sur des instruments faits par des humains…» Le troisième disque de Candiria est un long voyage de soixante-huit minutes durant lequel le groupe fusionne de nouveau le hardcore, le hip-hop, le funk et le jazz (et même le tribal sur la pièce-titre) avec un réel bonheur. Le passage d’un style à un autre est toujours inattendu mais sans cassure, de façon à nous garder éveillés. Heureusement, car parfois, on ne sait plus où l’on s’en va. Le 4 septembre au Medley.
Guide albums
Candiria
Process of Self Development
MIA Records, 1999