Si Carla Bruni n’avait pas épousé le président français, aurait-on parlé autant de ce nouvel album? Sans doute que non. Il n’a pas la force du premier opus enchanteur (Quelqu’un m’a dit, 2002) mais ne provoque pas non plus un coma à l’instar de l’ennuyeux No Promises (2007). C’est déjà ça, mais est-ce suffisant? Quelques belles chansons figurent sur Comme si de rien n’était (La Possibilité d’une île sur un texte de Michel Houellebecq; Déranger les pierres sur une musique de Julien Clerc), mais elles sont noyées au milieu d’une mer de morceaux mous ou horribles (Ta tienne). La grande nouveauté du CD: le piano prend plus de place. Wow.
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Carla Bruni
Comme si de rien n'était
Audiogram/Select, 2008