Le groupe de San Diego poursuit la transformation entamée sur Die Without Hope (2014) en misant encore plus sur les arrangements électroniques et black métal (coproduit par Mick Kenney d’Anaal Nathrakh) pour que son deathcore soit plus atmosphérique et sombre. Le changement n’est pas radical au point de dénaturer le deathcore brutal de Carnifex. Il lui donne une tonalité différente, évidente sur Pale Ghost, Black Candles Burning, Six Feet Closer to Hell et Countess of the Crescent Moon, une chanson qui évoque Cradle of Filth sans les cris aigus de Dani Filth. L’évolution est intéressante, mais ne masque pas le fait que dans son ensemble, Slow Death est un album monolithique dont on se lasse avant le dernier morceau dédié aux fans, Servants to the Horde.
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Carnifex
Slow Death
Nuclear Blast, 2016