Carol Welsman
Carol Welsman

Au contraire de ce qu’affirme la chanson de Gilberto Gil (Eu vim da Bahia), la ravissante pianiste et chanteuse ne vient pas de Bahia, mais ses disques ont toujours témoigné de ses remarquables affinités pour les musiques populaires latino-américaines. Pour son entrée officielle dans l’écurie Justin Time (son album Inclined n’était qu’une coproduction), la grande dame revisite des airs empruntés notamment à Gordon Lightfoot (Dans cette chambre, Beautiful), Michael MacDonald (What a Fool Believes), Madonna (Live to Tell) et Henri Salvador (Dans mon île). Sur des rythmes tropicaux, en espagnol, en portugais, en anglais ou en français, toujours admirable d’élégance et de bon goût, Carol Welsman berce délicatement nos oreilles avec sa voix caressante et son swing dénué de maniérisme, dans une production somptueuse au climat évoquant les années 70 et mettant à contribution le guitariste John Acosta et le saxophoniste Vern Dorge.