Lorsqu’on entend l’artiste interpréter une chanson telle que Buried Alive, il n’y a pas à dire, le ton est donné. La direction artistique autobiographique qu’emprunte Cass McCombs est ancrée dans l’exposition musicale minimale de textes introspectifs. Des miniatures sombres et épurées qui sont agrémentées d’une instrumentation subtile, passant de la guitare au piano, et même le clavecin. Le tout est linéaire, spectral pour ce qui est de la voix (Saturday Song), et parfois on est hypnotisé. On comprend le concept élaboré par ce songwriter américain qui a été plébiscité lors de la sortie de Dropping the Writ en 2007. Avec Wit’s End, il rejoint Sparklehorse dans l’art du mélancolique.
Guide albums
Cass McCombs
Wit's End
Domino Records, 0000