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Catherine Durand: Catherine Durand

Catherine Durand
Catherine Durand

Warner/WEA, 2001

Elle a fait du chemin, Catherine Durand, et ça se voit. Pour son deuxième album, il est évident que la Montréalaise a pris de l’assurance, tant sur le plan de la voix que sur celui des textes (elle a reçu un coup de main d’Alana Filippi, qui travaille aussi avec Daran). Il faut entendre le premier extrait, Peu importe, Silence et Les Apparences pour s’en convaincre. Mais il reste un irritant: son phrasé, la façon dont elle entonne ses paroles; souvent, on ne comprend pas ce qu’elle chante. Il suffit qu’elle se risque en anglais pour s’apercevoir qu’elle y est beaucoup plus à l’aise. Cela dit, musicalement, c’est solide, mais un peu trop pareil. La réalisation d’Iain McNally (Amanda Marshall), misant sur les textures folk-rock, manque de variété, ce qui peut ennuyer à la longue. Même si ce n’est pas encore la perfection, c’est déjà beaucoup mieux…