Chad VanGaalen
Skelliconnection

Dévoilé au monde avec le poignant Infiniheart (2004), l’Albertain Chad Vangaalen dépose un deuxième essai encore plus éclaté, au climat sonore évoquant davantage un studio professionnel que la chambre à coucher où fut immortalisé son prédécesseur. Au gré des 15 plages hétéroclites, on retrouve néanmoins avec plaisir les sonorités insolites, les tournures mélodiques déconcertantes et l’inimitable grain de voix du multi-instrumentiste, exprimant tantôt la hantise, tantôt l’euphorie. Les tendances expérimentales qu’il disait avoir laissées de côté sur Infiniheart s’y trouvent peut-être un peu plus marquées, mais c’est au niveau des chansons comme telles que Skelliconnection peut prendre ombrage d‘Infiniheart. Malgré d’excellentes pièces, le nouveau recueil n’apparaît pas aussi complet et fascinant, quoique le plaisir auditif croisse sans cesse au fil des écoutes.