Le deuxième album de Chevalier Avant Garde ramène le duo montréalais à un son plus sombre, plus près de la cold-wave mais sous un angle électro/synth-pop. Sans artifices, Dimitri Giannoulakis et Filip Minuta proposent une musique simple, voire minimale, ponctuée de claviers vaporeux, d’une rythmique rudimentaire et de quelques notes de guitares qui viennent colorer de teintes bleu-gris un canevas déjà obscurci par une bonne dose de mélancolie. Les voix sont en retraits, les paroles quelques fois plus soufflées que déclamées, ajoutant à cette ambiance intimiste quelque chose d’un peu sinistre. Resurrection Machine n’est pas glauque cependant, c’est un disque qui porte à la rêverie ou au spleen, assis seul à la fenêtre par une journée de pluie.
À écouter
Nowhere http://www.youtube.com/watch?v=sa7S5zLC-m4
