On reconnaît la signature de Gonzales, son piano ludique et impressionniste, ce son poreux et ouvert à la rencontre. Cette fois, c’est monsieur Boys Noize qui donne la réplique à Gonzo, en plus de réaliser. Moins bavard que Soft Power (Gonzales se contente de rapper des textes éclatés à deux reprises), décoré de choeurs un brin cheesy dans lesquels on reconnaît les voix de Feist et Katie Moore, cet album est le témoin de la fusion inusitée de deux univers: lignes simples et groovy de piano et techno-house abrasive. Ivory Tower sert de trame sonore à un film du même nom, mais s’écoute très bien en dehors de ce contexte, probablement parce qu’il fut enregistré avant le film.
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Chilly Gonzales
Ivory Tower
Arts & Crafts, 0000