Autre paradis artificiel fameux de chez Warp, Clarence Park est de ces expérimentations électroniques où l’on atteint un équilibre entre abstraction et sensualité de l’écoute, quitte à se permettre quelques facilités rythmiques. Dépassant à peine la demi-heure, la galette brille par l’absence de voix, les échantillons surprenants (bruits naturels ou artificiels) et la richesse des climats, glaciaux et psychédéliques. Bien que la parodie non-linéaire de courants plus dance dirige quelques-uns des 14 morceaux, l’ensemble atteint une beauté assez complexe, parfois même méditative, incitant vite à plusieurs écoutes successives.
Guide albums
Chris Clark
Clarence Park
Warp, 2001