Guide albums

Chris Clark
Clarence Park

Warp, 2001

Autre paradis artificiel fameux de chez Warp, Clarence Park est de ces expérimentations électroniques où l’on atteint un équilibre entre abstraction et sensualité de l’écoute, quitte à se permettre quelques facilités rythmiques. Dépassant à peine la demi-heure, la galette brille par l’absence de voix, les échantillons surprenants (bruits naturels ou artificiels) et la richesse des climats, glaciaux et psychédéliques. Bien que la parodie non-linéaire de courants plus dance dirige quelques-uns des 14 morceaux, l’ensemble atteint une beauté assez complexe, parfois même méditative, incitant vite à plusieurs écoutes successives.