Les branchés de mauvaise foi tentent de faire croire que ce nouveau Christophe, sept ans après le chef-d’oeuvre Comm’si la terre penchait, est une merveille. Il n’en est rien. Tout juste s’il dépasse la catastrophe de froideur qu’était Bevilacqua en 1996. Car Aimer ce que nous sommes semble un compromis esthétisant entre ses deux derniers disques. Ici, les toiles électro se métissent de guitares flamencos, de la voix d’Isabelle Adjani, dans un fouillis complet. Même une araignée mélomane ne retrouverait pas ses petits dans cette pop intello qui ne rejoint presque jamais les émotions. Dommage pour certaines rares chansons qui valaient la peine d’être entendues.
Guide albums
Christophe
Aimer ce que nous sommes
Universal, 2008