On se dit parfois que Dallas Green aurait avantage à insuffler un peu de son ancienne formation punk (Alexisonfire) au folk de son projet City and Colour. Pas nécessairement les cris ou la distorsion, mais une simple touche d’audace qui viendrait épicer les arrangements très propres et conventionnels du projet. S’entourer ici du bassiste Jack Lawrence (The Raconteurs), du claviériste Bo Koster (My Morning Jacket) et du batteur Matt Chamberlain (Pearl Jam) est un pas dans la bonne direction, et l’énergie de l’extrait Thirst en est la preuve. Mais il reste du chemin à faire. Cela dit, Green possède une voix poignante, agile dans un registre aigu, et son sens de la mélodie fait encore mouche. De quoi relever The Hurry and the Harm malgré le manque de risque.
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City and Colour
The Hurry and the Harm
Dine Alone, 2013