Clément Jacques donne un nouveau souffle à sa carrière avec un premier album en français. Passé plutôt inaperçu avec Consumed and Guilty (2009), un disque anglo pas nécessairement mauvais mais trop prévisible pour sortir de la masse, le chanteur s’avère plus direct dans la langue de Kaïn ou de Vincent Vallières. Parce qu’on parle ici d’un folk pop accessible, celui dont raffolent les radios commerciales: terre à terre, près du quotidien de tout un chacun. En ce sens, Jacques ne bat toujours pas de record d’originalité. Or, la coréalisation d’Éloi Painchaud rehausse la facture folk, l’amène vers des avenues plus raffinées (Petite rose), voire audacieuses (Mont Royal 8am). Que vous le vouliez ou non, vous risquez d’entendre ce disque à répétition.
Guide albums
Clement Jacques
Le Maréographe
Sphère, 2011