Après s’être affranchi de toute contrainte musicale sur Blue Cathedral (2004), Comets on Fire revient avec un cinquième album tout aussi psychédélique, plus structuré et, par le fait même, moins surprenant. La lourdeur du groupe californien est également à la baisse, faisant d’Avatar un album rock progressif plus accessible, mais pas totalement dépourvu d’intensité, comme on peut l’entendre sur The Swallow’s Eye et Holy Teeth. Avatar – qui signifie transformation – n’est pas aussi viscéral que Blue Cathedral, mais ceux qui aiment la musique cérébrale et originale vont plonger avec joie dans l’univers décadent de Lucifer’s Memory et Sour Smoke.
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Comets on Fire
Avatar
Sub Pop Records, 2006