Conor Oberst
Conor Oberst

Pour cet album publié sous son nom (le dernier remonte à 1995), le Bright Eyes Conor Oberst s’est exilé au coeur d’une montagne mexicaine avec une gang d’amis-musiciens, le Mystic Valley Band. Repaire de magiciens aztèques et d’extraterrestres (!), la montagne de Tepoztlán semble avoir fait le plus grand bien au jeune prince aux émotions à vif. Rarement l’avait-on vu si décrispé, on l’entend même sourire dans Souled Out!!!, lui qu’on s’était habitué à entendre chanter en braillant. «There’s nothing that the road cannot heal», raconte-t-il sur cet album nocturne. Par contre, on était en droit de s’attendre à une direction changée, le disque étant éponyme en plus. Mais on reste en terrain connu: indie-folk aux lueurs country.