Cinq ans après Magnify et un enfant plus tard, Coral Egan se fait moins jazzy – et plus exhibitionniste! – avec The Year He Drove Me Crazy, sans être à des années-lumière de son disque précédent qui, lui aussi, profitait de teintes gospel et pop, notamment. Ce qui distingue ce compact de la discographie d’Egan est ce souci du détail dans le texte. Quelque part entre la confession, la profession de foi et l’extrait de journal intime, Egan raconte sa «nouvelle vie» – d’amoureuse, de maman – sans retenue. Bien que l’exercice nuise à certaines pièces (Soul Sunday est tout sauf sexy), alors que la production trop polie lèse l’authenticité du propos, The Year He Drove Me Crazy demeure une oeuvre convaincante.
Guide albums
Coral Egan
The Year He Drove Me Crazy
Justin Time, 2012