Cradle of Filth
Darkly, Darkly, Venus Aversa

Dès que se termine la courte intro narrée par Lucy Atkins (digne remplaçante de Sarah Jezebel Deva) dans le premier morceau The Cult of Venus Aversa, on sait que le neuvième album du groupe britannique livrera la marchandise. Sans s’éloigner du style black métal gothique, appuyé par les arrangements symphoniques qu’on lui connaît, Cradle of Filth propose un album dont l’intensité n’a d’égale que la voix incendiaire de Dani Filth. Les intros fantomatiques, qui freinaient la progression de Godspeed on the Devil’s Thunder (2008), sont remplacées par un sentiment d’urgence qui se propage d’un morceau à l’autre et se poursuit sur le EP de quatre chansons offert dans l’édition de luxe.