L’effet de nouveauté est passé, mais le charme piquant du duo électro-punk torontois continue d’opérer sur ce second opus surprenant et engageant. Surprenant à cause de ses teintes soyeuses: Celestia donne l’impression d’avoir été empruntée à Mylène Farmer(!), tandis que Baptism, Suffocation et plusieurs autres vont chercher dans les sons de synthés panoramiques évoquant presque le trance ou l’euro-dance par moments (une douceur balancée par des brûlots, comme Doe Deer). Engageant pour les découpages pop toujours aussi efficaces, aboutissant en plus d’un tube irrésistible, dont la vaguement eighties Pap Smear. Crystal Castles arrive à redéployer sa formule sans se répéter ni lever son aura de mystère. Offert en téléchargement.
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Crystal Castles
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Last Gang, 0000