S’il fallait débattre encore de la notion d’afropop, des tenants et aboutissants de ce genre musical, Daby Touré serait certainement une des personnes les plus indiquées pour arbitrer et illustrer les discussions. Le Mauritanien nous offre avec Amonafi («Il était une fois») un autre album en parfait équilibre entre l’Afrique authentique et les sonorités accessibles et modernes. Compact, dense, homogène, voici un ensemble de 13 pièces qui chantonnent d’un bout à l’autre et donnent envie de taper du pied. Pourtant, on y parle aussi des migrants, des mendiants, des libertés perdues et retrouvées du vieux continent. Spécialiste du fait maison, l’ami Daby joue de tout et peaufine les mille voix qui s’entrelacent. En plein dans la cible.
En concert le 23 octobre au Théâtre Fairmount.
EXTRAITS: