Abandonnant les envolées cinématographiques au profit de rythmes ensoleillés et accessibles, le prolifique producteur californien signe un maxi de cinq pièces à l’enrobage plus dur. À vrai dire, cette nouvelle livraison flirte avec la piste de danse, se voulant une invitation à faire la fête. Si Alfred Weisberg-Roberts parvient à injecter une certaine vitalité à la pièce-titre et que sa candeur refait surface sur les deux dernières plages, il arrondit un peu trop les angles dans un morceau comme My Beau. Certainement pas l’oeuvre la plus consistante ou ambitieuse de Daedelus, Fair Weather Friends fait bouger et sourire, mais ne parvient pas à convaincre totalement.
Guide albums
Daedelus
Fair Weather Friends
Ninja Tune, 2008