En 2003, le très acclamé (et surtout très vendu) O avait propulsé ce chanteur-auteur-compositeur irlandais dans les rangs d’artistes pop-folk tels que Jack Johnson (en moins ensoleillé) et James Blunt (en moins pénible). Ce premier album était certes l’oeuvre d’un «coeur brisé», mais Rice en avait mis un peu moins épais du côté mélodramatique que pour ce deuxième disque. Usant de la même formule prévisible (l’alternance entre des montées dramatiques et des moments calmes et intimistes) et n’offrant aucune pièce aussi puissante mélodiquement que pouvait l’être The Blower’s Daughter, l’artiste semble s’être essoufflé sur le plan de l’inspiration.
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Damien Rice
9
Vector/Warner, 2006