Aux limites de l’électro-punk artsy et du new wave eighties riche en claviers analogiques, le duo mixte Dandi Wind emprunte autant aux Chicks on Speed qu’aux Georges Leningrad et atterrit avec un premier opus bidouillé à la maison quelques mois après la parution d’un maxi agréablement broche-à-foin. Avec ses angles industriels et gothiques prononcés et ses élans dance-rock déjantés, le couple iconoclaste signe une œuvre dégourdie en forme de claque au visage propulsée par les envolées vocales de sa chanteuse en transe Dandilion Wind Opaine (frangine de Nina Hagen et Lene Lovich). Traversé d’un climat glacial, Concrete Igloo ne parvient toutefois pas à témoigner de la théâtralité dont les Montréalais d’adoption font preuve en spectacle. Fièrement dévergondé et plutôt jouissif, bien que chargé et un brin linéaire. Notons que dix vidéos sont également inclus.
Guide albums
Dandi Wind
Concrete Igloo
Todtenschlaf Records, 2005