Cet Amours suprêmes est d’un très haut niveau. On y retrouve Daniel Darc dans toute sa splendeur, son écriture sombre, sans flaflas. Ça fait du bien d’entendre des textes au premier degré, écorchés, sans l’ironie courante. Cette voix revenue des profondeurs déclame des chansons d’amour, des questionnements. Darc a confié à nouveau les clefs de la composition et de la coréalisation à Frédéric Lo, avec qui il avait fait le sublime opus précédent (Crève coeur, 2004). Steve Nieve (Elvis Costello) y joue du piano merveilleusement, Robert Wyatt y va d’une participation discrète et belle. Il n’y a que le duo avec Bashung qui déçoive dans l’agaçante L.U.V. Mais sinon, c’est la grande classe.
Guide albums
Daniel Darc
Amours suprêmes
Universal, 2008