De la sueur, de la salive et un tas d’autres sécrétions corporelles, n’est-ce pas là l’essence même du rock’n’roll ? The Mango Kid, l’enragé qui mène Danko Jones, s’escrime à le prouver sur ce premier disque dégoulinant. Sorte de croisement de Jon Spencer et des Minutemen (l’album de cinq chansons fait à peine dix minutes), Danko Jones ne perd pas de temps et vous attaque la jugulaire à grands coups de guitares bien sales et de l’une des plus furieuses sections rythmiques qui soient. Sur scène, on n’a aucune difficulté à croire qu’il s’agit de l’un des meilleurs groupes canadiens actuels. On ira quand même vérifier au Petit Campus, le 30 mai.
Guide albums
Danko Jones
Danko Jones
Sonic Unyon, 1998