Pas pour rien que le trio new-yorkais inspire une telle fascination: à la fois différent (de par les origines indiennes et hispaniques bien assumées de ses membres) et bien ancré dans la tradition rap (complexes, obliques et toujours bordés d’humour absurde), Das Racist est un peu un wet dream hip-hop. Relax voit la bande sauter honorablement du format mixtape gratuit aux productions dédiées (gracieuseté du groupe et d’invités tels EL-P, Diplo ou même Rostam Batmanglij de Vampire Weekend). Pas de signe d’un hit aussi accrocheur que leurs premiers coups YouTube, mais Relax témoigne d’une belle ferveur, d’un certain mordant, en plus d’être porté par un ton festif d’un bout à l’autre.
Guide albums
Das Racist
Relax
Greedhead, 2011