On a certainement entendu passer les überbruyants Crabe. Quand il est seul dans son studio, David Dugas-Dion retrouve une certaine mélodicité, met ses souliers grunge et devient David and the Woods, un véhicule renvoyant directement au rock dissonant de Dinosaur Jr., Eric’s Trip, Sonic Youth et My Bloody Valentine, dont voici le cinquième album. Les clins d’oeil sont évidents, le résultat, absolument pas original, mais tout est fait avec passion, application et adresse. Les mélodies sont chouettes, les riffs, acérés et les morceaux, bien élaborés. Bilingue, le projet prend clairement du galon et du cachet dans ses moments francophones (Fantôme d’automne, Ménage dans un manège.). Détour obligé pour fans de Navet Confit et nostalgiques des nineties.
Guide albums
David and the Woods
The Peace Den
Cuchabata, 2011