Oubliez le chanteur glam des New York Dolls et le crooner Buster Poindexter. Avec ses Harry Smiths, David Johansen nous réservait toute une surprise. Formé pour un concert unique, le groupe explore une nouvelle fois le répertoire du blues rural. Johansen et ses comparses, Brian Koonin, Larry Saltzman, Kermit Drescoll et Keith Carlock, recherchent l’inédit et l’authenticité. Si l’on excepte I Can’t Be Satisfied, de Muddy Waters, le choix des thèmes révèle de petits bijoux des années 20 et 30. La voix rocailleuse du chanteur se marie parfaitement au blues des origines. Un peu lassant, mais un travail remarquable.
Guide albums
David Johansen and the Harry Smiths
Shaker
Chesky Records/Fusion III, 2002