Si David Martel ouvre son album avec une pièce atmosphérique réussie menant à The End of Self, qui rappelle l’énergie et les sons de claviers à la Metric, la vraie nature du Montréalais ressort sur Yours and Mine. Plus sirupeux qu’indie pop, Martel excelle dans un registre larmoyant et n’hésite pas à pousser ses envolées vocales pour bien marquer l’émotion de ses chansons. À mi-chemin entre Rufus Wainwright et Sufjan Stevens, avec ses instrumentations fragiles à base de banjo, David évite l’ennui pendant les 40 premières minutes, un exploit pour ce genre de disque. Mais, à court d’idées, le multi-instrumentiste étire ensuite la sauce pour 25 redondantes minutes.
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David Martel
I Hardly Knew Me
Kindling Music/Warner, 2008