Serait-ce finalement l’album qui fera connaître le Montréalais David Sanders? En tout cas, on sent nettement plus de direction que lors du premier compact, sorti il y a environ trois ans. Cette fois, il a réussi à contenir son admiration pour Neil Young avec une seule, mais excellente version de Powderfinger. Ses Scrolls constituent une équipe fiable de quatre musiciens, ajoutant périodiquement de l’orgue Hammond, ce qui annonce quelques comparaisons légitimes: The Band rencontre Neil, qui, lui, rencontre Dylan. Mais cette musique a du cran, une personnalité à elle et, surtout, elle affiche une qualité de composition assez crédible. Un autre travail d’artisan dans l’ombre qui mérite pourtant une écoute.
Guide albums
David Sanders and The Scrolls
Galaxies and Stratospheres
Indépendant, 2000