Gérald De Palmas
ne fait pas partie de ces artistes torturés à la conscience sociale aiguë. De ce fils de famille aisée, il ne faut pas s’attendre à des cris de révolte. Du moins son troisième album est bien éloigné de toute controverse. Non pas que ses textes soient dépourvus d’intérêt. Le chanteur parle surtout de ruptures amoureuses, à l’exception notable de Marcher dans le sable et du Gouffre, le meilleur du disque. Aucun grand titre, mais une réalisation impeccable soutenue par d’excellents musiciens (Sébastien Chouiard, Pascal B. Carmen, Peter Gordeno, Bernard Viguié, Amaury Blanchard). La pop française à son meilleur.