L’alternance entre la voix chantée et les cris gutturaux est presque devenue un standard dans le metalcore. C’est une arme à double tranchant qui, si elle sert à amadouer les oreilles allergiques aux grognements d’outre-tombe, peut aussi devenir répétitive à la longue. Le chanteur Matt Tobin déjoue cet obstacle sur The Machines We Are parce que sa voix chantée est décente et n’enlève rien à l’intensité des chansons. Il faut dire aussi que tout en servant un metalcore puissant et contagieux, Dead and Divine n’hésite pas à avancer en terrain inconnu en insérant Teeth, une pièce qui rappelle l’amour du groupe pour les Deftones, entre deux morceaux destructeurs.
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Dead and Divine
The Machines We Are
Distort Inc., 2009