Ce premier effort de Dead Weather n’est pas mauvais, mais on s’attendait à plus de la rencontre entre Jack White (White Stripes, Raconteurs), Alison Mosshart (The Kills), Dean Fertita (Queens of the Stone Age) et Jack Lawrence (Raconteurs, Greenhornes). Dans ses meilleurs moments, l’album témoigne d’une tension blues-rock intrigante, un brin déglinguée, mais règle générale, Horehound nous donne davantage l’impression d’écouter un long jam de sous-sol. Certes, les musiciens sont doués, c’est plutôt sur le plan créatif que le bât blesse. Comme si on avait cru que le magnétisme de White (ici à la batterie) et Mosshart suffirait à faire lever la pâte, on semble avoir bâclé les refrains, pourtant une force du grand White.
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Dead Weather
Horehound
Third Man/Warner, 2009