Dear Frederic
Outlast

Musicien qui s’est tout d’abord imposé avec Winter Gloves, quatuor «indie rock» (c’était le qualificatif d’usage à l’époque) de Montréal qui a également résonné à l’extérieur de la province, Charles F. Huot revient à la charge avec Dear Frederic, un projet plus électro, mais aussi plus sacchariné. À mi-chemin entre le sens de la mélodie de Postal Service et les bidouillages du Radio Dept., les premières pièces de Dear Frederic s’imbriquent dans un sillon déjà exploité à outrance (Fitz & The Tantrums, Jukebox The Ghost et autres groupes à la «c’est quoi déjà le nom du band qui chante c’te toune?»), mais se distinguent tout de même par une efficacité redoutable. Outre la ballade obligatoire — et un peu kitsch — Stare Into The Light, Outlast ne compte pas de temps mort. Bien joué!