Le titre de ce 8e album de Death Cab For Cutie fait référence à l’art japonais de réparer des fissures sur de la porcelaine avec de l’or. Rendre beau quelque chose de brisé, donc. Ce mot résonnait fort chez la formation américaine puisqu’il y a eu, depuis le dernier album, une brisure au sein du groupe, désormais un trio suite au départ de son clavériste et fondateur Chris Walla. Les guitares se font rêveuses et aériennes sur Kintsugi, se mêlant aux jeux de batterie constants et efficaces de Jason McGerr. Quoique Ben Gibbard n’ait pas une voix qui porte, son chant est ici mis de l’avant et est assez précis (comme sur Little Wanderer). Le disque plaira certainement aux fans de DCFC et il y a beaucoup de couches sonores intéressantes sur ce nouveau disque, mais plusieurs écoutes sont nécessaires avant que Kintsugi nous rentre vraiment dans la peau. En spectacle le 8 mai au Métropolis de Montréal.
Guide albums
Death Cab For Cutie
Kintsugi
Atlantic, 2015