Death From Above 1979
You're a Woman, I'm a Machine

Tout ceux qui ont aperçu Death From Above 1979 sur scène vous confirmeront la puissance brute du duo de Toronto. Heureusement, cette intensité ne fait pas défaut sur album. Rapides synthétiseurs, batterie sauvagement attaquée et basse traitée à la grosse distorsion s’entrechoquent pour créer une mixture nourrie au rock garage lo-fi et aux sonorités légèrement disco. Les chants de Sebastien Grainger avoisinent les intonations de Jimmy Page alors que la majorité des pièces défilent la pédale au plancher. Une sale défonce toutefois interrompue en plein milieu par la pièce Black History Month qui semble étrangement calquer U2. Une fois cette curiosité passée, les amateurs de noise rock musclé y retrouveront rapidement leur compte.