Alors qu’on avait dû attendre 10 ans entre les deux premiers opus de Death From Above, le duo dance-punk nous arrive ce mois-ci en surprise avec un troisième album des plus solides. La basse dégoulinante de distorsion de Jesse F. Keeler et la batterie coup-de-poing de Sebastien Grainger n’ont rien perdu de leurs fougues respectives et les deux musiciens prouvent qu’ils sont capables d’accoter – sinon de dépasser – leur première offre. S’ouvrant avec la puissante Nomad, l’album met rapidement la table en nous régalant de riffs qui, sans être particulièrement originaux, ont beaucoup de saveur et peuvent se targuer d’être efficaces. Comme on le dit dans les chaumières, «ça rentre au poste». Loin devant The Physical World, ce nouveau 10 titres redonne ses lettres de noblesse noisey aux deux comparses, qui semblent ici plus en forme que jamais.
En concert le 20 octobre au Corona
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