Deicide
Insineratehymn

Certaines formations sont prises dans le piège qu’elles se sont tendu, et c’est le cas du quartette de Floride. En s’enfermant dans un style hermétique, un death métal rapide et brutal, où toute expérimentation musicale est pratiquement impossible, on a l’impression que le groupe nous ressert ad nauseam le même album depuis 1990. De fait, dans la biographie qui accompagne Insineratehymn, le chanteur Glen Benton admet que ce cinquième album est un retour aux sources et plus particulièrement de Legion (1992), leur meilleur disque. Une coche au-dessus de Serpents of The Light (1997), sur le plan de la qualité sonore. Pour les nostalgiques?