Deleplage
Tout nu je suis presque

Il y a de fort bonnes choses sur ce premier disque de Bertrand Deleplage, un Français exilé au Québec depuis sept ans. D’abord, des rythmes qui portent bien les mots légers du chanteur. C’est une pop cool à la Martin Léon, Marc Déry ou même Bertrand Burgalat pour le côté kitsch et branché. On apprécie ces langueurs, cette voix nonchalante qui appellent à la volupté, voire à la danse. Par contre, on aimerait parfois un propos moins superficiel et une ligne musicale moins dispersée. On déplore aussi l’emballage chic du CD mais totalement inutile: les chansons ne sont pas titrées au verso et le livret est illisible sauf pour les fourmis. Et encore.