100 Lovers voit la formation de Denver suivre le même chemin qu’elle a emprunté, pour ne pas dire défriché, sur ses quatre précédents disques. On parle d’un mélange de musique gipsy, d’indie rock, de tex-mex, de folk et même d’un peu de flamenco, le tout enveloppé de grands élans romantiques, avec violon, violoncelle, viole, bandonéon, trompette et saxophone. DeVotchKa, c’est un peu la rencontre entre le dramatique de Roy Orbison, le spleen de Beirut, l’italo-western d’Ennio Morricone et le mariachi de Calexico; une musique évocatrice, toujours portée par la voix particulière de Nick Urata. C’est d’ailleurs cette voix souvent plaintive qui, alliée avec une orchestration chargée et une mélancolie omniprésente, finit par alourdir l’ensemble de l’album, le rendant ainsi quelque peu monotone.
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DeVotchka
100 Lovers
Anti/Epitaph, 2011