À la sortie en 2011 de Special Affections, premier album du gringalet torontois, la presse spécialisée était dithyrambique. Normal, puisque le garçon avait toutes les allures de la star indie: vidéos viraux, persona mystérieuse et allure androgyne. À cela, Diamond Rings ajoutait une dose musclée de synthés romantiques et de mélodies mémorables. Pour ce second effort, il réitère des intentions analogues, mais nous les balance en technicolor, comme s’il s’était fait un devoir de trouver le filon manquant entre Ian Curtis et Kylie Minogue. Les pièces plus dansantes comme A to Z et All the Time marchent bien malgré tout, alors que les essais plus R&B (Day & Night est un ridicule pastiche mariah-careyesque) s’avèrent navrants.
Guide albums
Diamond Rings
Free Dimensional
Secret City, 2012